RADIX CODEX
résidence de territoire 2024 à Saint-ProjetRésidence de 4 mois de mars à juin sur le thème “l’arbre et ses racines”
mêlant créations musicales, photographiques et théâtrales,
mais aussi médiation sceintifique et artistique.
Interprétation musicale des arbres
Rendre les arbres mélodieux.
Lors de la résidence de territoire Radix Codex, nous avons travaillé sur une grille d’interprétation musicale des arbres permettant, après un temps d’observation et de prise de notes, de traduire leurs formes, leurs particularités, en musique. Essence, taille, nombre de branches maîtresses, présence de lierre ou de lichen... sont autant d’informations qui étaient traduite ensuite en notes et ryhtmes grâce à cette création originale qui joue avec le concept de synesthésie. La forme intègre aussi une dimension de médiation scientifique sur les arbres ainsi que sur la composition musicale, son histoire et ses méthodes.
Lors de la résidence de territoire Radix Codex, nous avons travaillé sur une grille d’interprétation musicale des arbres permettant, après un temps d’observation et de prise de notes, de traduire leurs formes, leurs particularités, en musique. Essence, taille, nombre de branches maîtresses, présence de lierre ou de lichen... sont autant d’informations qui étaient traduite ensuite en notes et ryhtmes grâce à cette création originale qui joue avec le concept de synesthésie. La forme intègre aussi une dimension de médiation scientifique sur les arbres ainsi que sur la composition musicale, son histoire et ses méthodes.
photographies : Théo de l’association Billy Billy
Étude photographique RADIX CODEX
“ L ’art-arbre, l’art des arbres. À Radix Codex, nous avons découvert que l’expression artistique des arbres se cache en grande partie dans leurs formes, leurs architectures. Mais qu’expriment-ils à travers leurs lignes ? « L’arbre, c’est le temps rendu visible » disait Paul Valéry. Voilà sans nul doute leur thématique préférée : le temps. Mais nous avons l'intime conviction que ce n'est qu'une partie de ce qu'ils arborent. Chaque branche, rameau ou tronc explore l’espace, s’y imprime et ainsi s’exprime. C’est une danse lente, au seuil du mouvement et de la sculpture. La photographie permet de capter une partie de cet art. Cependant, il nous fallait élaborer des techniques d’étude photographique adaptées à des êtres si différents de nous dans leur sensibilité et leur intelligence. C’est là que l’utilisation du noir et blanc et/ou du négatif photographique (version d’une photo permettant d’inverser les ombres et lumières ainsi que les couleurs) ont leur pertinence. Tout comme l’imagerie infrarouge, ultraviolette ou à rayons X permettant de dévoiler les mystères des étoiles ou de l’anatomie, jouer avec le négatif photographique ou les couleurs permet de faire un pas de côté sur notre façon de voir les choses. Nos points d’attention se déplacent et nous apprécions différemment les formes, les couleurs, les textures. Des révélations opèrent. ”
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